1 mai 2018
Trois institutions maliennes ont été sélectionnées en tant qu’«entités accréditées» pour lutter contre le changement climatique sous les auspices du Fonds Vert pour le Climat. Bamako a récemment accueilli un «dialogue structuré avec l’Afrique» pour le Fonds.
Mali Folkecenter identifie actuellement de nouveaux projets d’énergie renouvelable pour répondre aux exigences du Fonds Vert pour le Climat, le grand fonds créé il y a six ans par la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques pour trouver un partage plus équilibré du fardeau mondial pour contrer les changements climatiques.
Fort de ses 19 années d’expertise, Mali Folkecenter est bien placé pour être un partenaire performant du Fonds pour le Climat et prévoit de proposer un portefeuille de projets de l’ordre de 10 à 20 millions de dollars américains.
Cela vient dans le cadre d’un processus de sélection préliminaire qui a permis à Mali Folkecenter et à deux autres organisations maliennes d’obtenir un financement.
Un autre est l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales, ou ANICT en abréviation française, relevant du ministère Malien de l’Administration Territoriale. L’ANICT sert de structure d’appui aux autorités locales et régionales du Mali et a été choisie pour mener des projets au niveau des municipalités.
Le troisième est la banque BDM qui propose des projets avec un point de départ dans le secteur privé.
Conformément aux règles et règlements du Fonds, les opérations des trois institutions maliennes sélectionnées sont actuellement examinées par l’Agence pour l’Environnement et le Développement Durable (ou AEDD en français).
L’AEDD agit en tant qu’«Autorité Nationale Désignée» afin de répondre à une exigence fondamentale du Fonds, à savoir que toutes les «activités soient alignées sur les priorités des pays en développement par le biais du principe de l’appropriation par les pays».
Les projets sont soutenus par le Fonds pour le climat, mais leur démarrage et leur mise en œuvre doivent être supervisés par des agences nationales telles que l’AEDD.
Coordination malienne
Toutes les trois organisations ont participé à un grand événement international organisé récemment par le Fonds Vert pour le Climat pendant quatre jours à l’hôtel de l’Amitié, au cœur de Bamako.
L’objectif de ce “dialogue structuré avec l’Afrique” était d’informer les parties prenantes africaines sur les procédures du fonds et les possibilités d’approbation en tant que nouveau partenaire.
Alors que le «dialogue» a eu lieu à l’Hôtel Amitié, des réunions parallèles ont eu lieu à l’Hôtel Laico El Farouk à Bamako, organisé par Mali Folkecenter et l’organisation faîtière Reso-Climat Mali. Ici, l’accent a été mis sur les possibilités de financement pour les organisations maliennes qui luttent contre le changement climatique.
Un consensus général s’est dégagé au cours du débat à l’Hôtel Farouk sur le fait que les organisations maliennes devraient coordonner les activités et les applications, et que le Mali a le potentiel d’attirer grandement l’attention du Fonds pour le Climat.
Comme l’a dit un conférencier de l’Hôtel Farouk au sujet des possibilités de l’énergie solaire et des nombreuses organisations énergétiques maliennes: «Nous (au Mali, ndlr) avons le soleil, l’espace et la volonté».
L’idée fondamentale du fonds découle du fait que le Nord industrialisé en général porte la plus grande responsabilité pour les émissions de gaz à effet de serre et le changement climatique et est plus à même de supporter les dépenses nécessaires pour résoudre le problème que le Sud – pollueur mineur en comparaison, mais également affecté par le problème.
Le fonds est le fruit des discussions de la «Conférence des partenaires» et des négociations internationales qui ont débuté il y a près de vingt ans, à commencer par le «Sommet de la Terre» de Rio de Janeiro en 1992.
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